31 mars 2010

Pour le plaisir des yeux

Mon ami Joël le trouvant beau, hop, quelques photos de plus.
En attendant, c'est décidé, l'Oracover gris militaire. Mais sur les ailes et la dérive uniquement, tout le reste sera acrylique. L'avion "replié" :
Et puis une comparaison surprenante avec mon Cularis, en ce sens que le houmave n'est pas intensément plus grand ! Mais, ô, quelle surface alaire en plus ... et une envergure, somme toutes, pas si déraisonnable.
Et NON, le Houmave ne pourra pas emmener le Cularis en altitude. A la première mise des gaz, il n'y a PLUS de Cularis. Du style :
Voler sur la tranche ?

30 mars 2010

Et voilà !

Le bout du tunnel, donc. Le HoUmAVe (Home UAV) est en état de voler. Il ne lui manque que le radôme, sa raison d'être, mais tant que l'avion n'a pas prouvé sa fonction, il n'aura pas sa cerise sur le gâteau, na.
Pour la finition, j'hésite toujours entre le spray acrylique gris et l'Oracover, qui protègerait (un peu) des impacts sur le Depron, qui rigidifierait (un peu) les ailes, et qui améliorerait (un peu) la traînée. Mais si je peins, je peux oublier l'Oracover ensuite, car il ne tiendra pas.

Mais voici quelques photos. Pour le fun et la compréhension de certaines photos, d'abord mon salon. Au fond, la cellule posée sur la tranche, fixée sur le pied photo qui me sert d'établi.
Et en se penchant on aperçoit le magnifique Mustang (balsa !) prêt à voler depuis ... plus de 10 ans ! Et à vendre.
Puis la raison même de ce post : la jonction de dérive qui m'a donné mal à la tête depuis des semaines, et qui est finalement très simple :
Voyons ça de plus près :
Un Velcro pour le verrouillage. En traction, un Velcro c'est souverrain. Le voici ouvert :
Le Velcro libère le coulissement de deux clés métalliques :
Une des clés entre vers la droite dans le tube carbone (cerclé d'acier pour ne pas l'éclater) qui arme la dérive sur sa longueur. Et l'autre clé, plus fine, entre pile-poil dans un tube de métal noyé à l'avant de la dérive. 
Ce système permet de désolidariser les deux ensembles poutre/dérive et de les engager dans les moignons chacune à leur tour. Si j'avais fait une charnière de sommet de dérive, engager tout seul sur le terrain les deux poutres à la fois dans les moignons aurait tenu du jeu d'adresse. De plus le carbone coince très bien dans du ... carbone. Et la dérive aurait été "flexible".

Juste pour la photo, les parties mobiles en position "piqué" se rejoignent lorsqu'elles sont à fond:
... et très écartées en cabré:
Une bonne chose de faite.
Ensuite la question des verrous de poutre :
Ici l'avion est sur la tranche. (un méchant virage qui ne devrait jamais arriver avec le Houmave !) Une tige d'acier entre dans le tube de moignon, et traverse également la poutre. (d'un seul côté, cela suffit) La tige est maintenue par 2 brides nylon, et est assurée à la Cyanolit. Il suffit de tirer dessus pour libérer ou bloquer la poutre coulissée dans le tube.

Petites vues sur les flaps (l'avion est redressé) :
Sur cette photo, l'aile n'est pas montée. Elle irait vers la droite de la photo si elle l'était.

Voilà, après un mois de cogitation transcendantale et 3 mois de montage frénétique et cervical, l'engin est prêt pour son baptême ! (ou son crash contrôlé !   mdr)
Maintenant si la neige prévue pour ce week-end de Pâques voulait bien cesser de m'emmerder, on pourait passer aux choses sérieuses. Peut-être le 10 avril ...
En attendant, merci de m'avoir lu et à bientôt !

16 mars 2010

Progrès, progrès ... bientôt le bout du tunnel !

Aujourd'hui, pas de trop longs discours. Des images tout plein. Une photo de la Caisse Enregistreuse, qui a fortement évolué depuis il y a quelques posts; elle est presque terminée.
Elle contient : Fujitsu T3010 (1.4GHz, 512Mb, 120Gb), récepteur vidéo Diversity (sytème à 2 antennes), video grabber USB, clavier/trackball, écran tactile 800x600 (jusqu'à 1440x1392) et batterie 15Ah/12V. Et j'ai laissé cette photo en Hi-Res, on peut voir le schéma pour ceux que ça intéresse.
Et mon ailier Fred me fait à l'instant même penser à un modèle que j'ai possédé il y a 20 ans : un Commodore SX64. Réminescence ?

N'était-ce pas un modèle magnifique ? Il avait déjà un écran couleur !! En tout cas 64Kb ou pas, je l'adorais. J'ai dû m'en séparer pour un Atari ST1040 avec 2Mb RAM, 30Mb HD, processeur 8MHz ! woah la Rolls !!
(mais pisque je vous dit que c'était pas 30Gb, mais bien 30Mb...! )

Bon on se calme. Ensuite le statut actuel du houmave :
Les pylones et haubans de sécurité sont posés. Ils seront peut-être temporaires. A l'avant la boule blanche (12cm) est toujours factice; elle sera remplacée par une boule identique mais transparente, et contenant la caméra, qui sera ainsi protégée.
Détail du bout d'aile avec la fixation amovible des haubans (dessus/dessous) :
Le passage du hauban supérieur sur les pylones. Et après beaucoup de cogitations, la fermeture du capot est enfin réalisée :
Une cheville passant dans la fibre de verre traverse le fuselage. Sous le capot, une plaque de retenue visible plus loin.
L'arrière du capot se loge dans une échancrure sous la prise d'air.
Le capot se soulève d'une seule pièce. Sur le terrain, pour ouvrir totalement, il suffit de libérer le hauban grâce aux clips de pylones :
Tout le fuselage est à présent accessible:
Détail du capot :

Les deux tiges carbone de dérives sont encore en trop. Je les couperais quand j'aurais pigé comment joindre les deux parties, probablement à l'aide de deux grosses charnières de "p'ti gros".
 Les dérives sont armées d'une tige carbone; celle-ci traverse la poutre principale à 90°, elle-même armée en interne d'un tube alu. (visible au début de ce blog, très loin en bas, il y a des mois !!) Pas de danger donc que la poutre éclate. Puis la dérive a été collée à l'araldite sur le carbone. Le câble de dérive venant de la saignée deviendra invisible une fois le câblage effectué à la jonction.
Et ensuite les flaps. Une vue depuis le bout d'aile.
 Position 0°:
 Position 60°:
Et voilà !
Prochaine étape : le dôme avec sa caméra, et la "Caisse Enregistreuse" (woah le nom !!! je vais le faire breveter !), qui est quasiment terminée.

1 mars 2010

3 jours de libre !

... donc on chatouille un peu le cutter. Cette fois c'est la dérive qui y a eu droit mais elle n'est pas encore fixée :
Là on voit vraiment le résultat. J'ai balancé tout l'équipement dedans, 4.5Ah de LiPo, et un lest de 150g pour les réserves; on arrive à 3500g soit 41g/dm2 de charge alaire. Les premiers essais en vol se feront sans train soit 2700g pour 31g/dm2 de charge alaire. Reste à poser le pylone et les haubans dessus/dessous (j'ai pas confiance pour l'instant dans le carbone), construire le radôme de la caméra, câbler la machine ! Juste à temps pour le beau temps qui arrive au galop !