Le bout du tunnel, donc. Le HoUmAVe (Home UAV) est en état de voler. Il ne lui manque que le radôme, sa raison d'être, mais tant que l'avion n'a pas prouvé sa fonction, il n'aura pas sa cerise sur le gâteau, na.
Pour la finition, j'hésite toujours entre le spray acrylique gris et l'Oracover, qui protègerait (un peu) des impacts sur le Depron, qui rigidifierait (un peu) les ailes, et qui améliorerait (un peu) la traînée. Mais si je peins, je peux oublier l'Oracover ensuite, car il ne tiendra pas.
Mais voici quelques photos. Pour le fun et la compréhension de certaines photos, d'abord mon salon. Au fond, la cellule posée sur la tranche, fixée sur le pied photo qui me sert d'établi.
Et en se penchant on aperçoit le magnifique Mustang (balsa !) prêt à voler depuis ... plus de 10 ans ! Et à vendre.
Puis la raison même de ce post : la jonction de dérive qui m'a donné mal à la tête depuis des semaines, et qui est finalement très simple :
Voyons ça de plus près :
Un Velcro pour le verrouillage. En traction, un Velcro c'est souverrain. Le voici ouvert :
Le Velcro libère le coulissement de deux clés métalliques :
Une des clés entre vers la droite dans le tube carbone (cerclé d'acier pour ne pas l'éclater) qui arme la dérive sur sa longueur. Et l'autre clé, plus fine, entre pile-poil dans un tube de métal noyé à l'avant de la dérive.
Ce système permet de désolidariser les deux ensembles poutre/dérive et de les engager dans les moignons chacune à leur tour. Si j'avais fait une charnière de sommet de dérive, engager tout seul sur le terrain les deux poutres à la fois dans les moignons aurait tenu du jeu d'adresse. De plus le carbone coince très bien dans du ... carbone. Et la dérive aurait été "flexible".
Juste pour la photo, les parties mobiles en position "piqué" se rejoignent lorsqu'elles sont à fond:
... et très écartées en cabré:
Une bonne chose de faite.
Ensuite la question des verrous de poutre :
Ici l'avion est sur la tranche. (un méchant virage qui ne devrait jamais arriver avec le Houmave !) Une tige d'acier entre dans le tube de moignon, et traverse également la poutre. (d'un seul côté, cela suffit) La tige est maintenue par 2 brides nylon, et est assurée à la Cyanolit. Il suffit de tirer dessus pour libérer ou bloquer la poutre coulissée dans le tube.
Petites vues sur les flaps (l'avion est redressé) :
Sur cette photo, l'aile n'est pas montée. Elle irait vers la droite de la photo si elle l'était.
Voilà, après un mois de cogitation transcendantale et 3 mois de montage frénétique et cervical, l'engin est prêt pour son baptême ! (ou son crash contrôlé ! mdr)
Maintenant si la neige prévue pour ce week-end de Pâques voulait bien cesser de m'emmerder, on pourait passer aux choses sérieuses. Peut-être le 10 avril ...
En attendant, merci de m'avoir lu et à bientôt !