Grand-Combe Chateleu V2.0 !

Tout le système vidéo révisé selon les idées du post précédent. Encore du progrès à faire. Un système Diversity s'impose avant le départ en vrai FPV. Vidéo : un piqué imprévu et effrayant à la fin !

Nouvelles antennes : vols-tests

Vols-tests à Grand-Combe Chateleu, France. Vidéo un peu merdique des vols :

Problème : le fort gain de l'antenne vidéo du planeur fait vibrer les servos. Solution : ferrite sur le câble de commande du "pan". Problème : perte de signal vidéo car je ne poursuis pas assez l'avion avec ma radiocommande; ce qui rend le FPV impossible. Solution : remettre le récepteur vidéo sur le podium, en non-directionnel. Deux "whip" de 5dBi, c'est mieux que les deux 2dBi d'origine. De plus les bandes blanches dans la vidéo disparaîtront, puisque le récepteur vidéo avec videograbber, câble USB et accu seront séparés de la télécommande. Donc moins de poids à porter. Enfin, je remplace la patch 8dBi de la télécommande par une whip de 9dBi que j'ai en réserve, donc FPV possible puisque je n'ai plus besoin de suivre l'avion. Plus de fil USB à la patte donc lancer perso possible. Meilleure portée télécom, avec 7dBi de plus que l'originale. 2ème LiPo qui peut réintégrer la 2ème paire sur le planeur.

Nouvelles antennes partout !!

Voilà j'ai reçu toutes les antennes. La plus facile à changer est celle de l'émetteur de l'avion, mais je lui ai tout de même enlevé l'enveloppe externe pour gagner 40 grammes et réduire la prise au vent.

J'ai installé le récepteur vidéo SOUS ma télécommande avec videograbber USB et accu, pour suivre l'avion avec la commande. Et remplacé la 2.4GHz 2dBi de la télécommande par une patch 8dBi. J'ai viré l'enveloppe des antennes pour alléger le tout. J'espère ne plus avoir ces insupportables trous dans le signal à des distances ridicules.

Il serait possible de faire suivre les antennes par un EzOSD AntennaTracker, mais j'ai pas le budget.
Les tests au terrain ne seront pourtant pas satisfaisant (voir prochain post). L'ensemble est fragile, lourd, encombrant, et ... coupant. Et très dur de suivre l'avion avec précision sans y penser.

Retour du soleil et frayeurs !

Vol 1: à moitié en FPV, car je n'avais aucune idée où était l'avion à cause de la brume ! Derrière l'écran, j'ai pu continuer. Mais au loin, l'avion allait si vite que les ailes se sont mis à battre, et en FPV je n'ai rien vu. Ce n'est qu'en regardant la vidéo que j'ai vu les battements.
Vol 2 : vers la fin, le contrejour m'a fait perdre complètement la notion de l'orientation de l'avion. Je ne comprenais plus du tout comment il était positionné dans le ciel. vers le bas, à droite ? ou vers moi en montée ?? au secours ! J'étais déjà fort bas, et cela aurait pu être fatal à l'avion; je me suis de nouveau jeté sur l'écran pour comprendre.
Vol 3 : de nouveau du "wing flutter", mais cette fois je l'ai vu de mes yeux et ralenti.

trop de vent, alors on bricole

La fermeture par aimant de l'AXN Floater-Jet (=CloudsFly) est intéressante. Du coup, j'ai plongé sur mon Cularis, et j'ai immédiatement viré les pattes d'accrochage d'origine. Vraiment énervantes à la fermeture et inefficaces. Photo du système d'origine :

Photo des pattes enlevée :

Photo du système modifié:

Gros plan sur l'aimant récupéré d'un disque dur :

Maintenant le cockpit se ferme avec un puissant "clac", plus besoin d'un élastique à la con pour l'assurer en vol !

Nouveaux vols !

Le vent est tombé, le soleil revenu. Direction le terrain pour tester le matériel au grand complet. (liste après la vidéo). Le résultat vidéo est foutoiresque, pire que quand le récepteur vidéo est resté à 1km de là sur ma terrasse. Les pertes de signal correspondent au passage à la verticale. Une antenne patch 9dB s'impose.
J'ai viré les passages brouillés mais il reste de bonnes images :


Matériel :
- Un trépied photo avec plate-forme, comportant :
- Un accu plomb 7Ah
- Un netbook avec VirtualDub pour la capture et le montage vidéo
- Un convertisseur 12V->19V pour le netbook (ce crétin se met en mode "lent" s'il ne voit pas une alim externe)
- Un récepteur vidéo, antenne 2dB
- Un vidéograbber USB
- Un HP extérieur (pour le son produit par la sonde de vitesse)

Le planeur motorisé, poids total 2050 grammes, avec:
- caméra SN777 sur grand pylone
- 1 servo "pan" (pas de tilt, je trouve "bof")
- 1 émetteur vidéo, antenne 2dB
- 1 paires d'accus 2.15Ah 3s moteur/commande
- 1 accu vidéo 1.3Ah 3s
- brushless 300W ESC 40A
- récepteur AR7000
- 6 servos d'axes

Sonde de vitesse

Un gros problème du FPV sans OSD est le manque de notion de la vitesse. Si on est trop bas, le décrochage peut être fatal à l'avion. De son côté, le gyro "profondeur" compense la plongée, de manière presque invisible, ce qui masque l'approche du décrochage. En FPV, on ne voit rien. Si la vitesse diminue encore, le décrochage est très, très brutal. Alors l'idée est d'utiliser le canal "son" de la transmission vidéo pour faire passer un signal représentatif, non pas de la vitesse de rotation du moteur, mais de l'écoulement de l'air. Un signal en provenance, par exemple, d'une dynamo montée sous l'aile avec une hélice. (je sais, un tube de Pitot etc ...  mais c'est plus compliqué et cher.) Donc je plonge sur un vieux "Picooz" en panne et je lui pique le rotor de queue. Je crée un pylone sous le servo "flaps" que je dirige vers l'avant.

J'installe un petit préampli "maison" dans la jointure d'aile. (BC237 et quelques composants)

 

Un peu de colle chaude pour fixer les câbles.

 

J'installe un connecteur à la jonction d'aile.

 

  

  

 

Et ça y est, le tour est joué. Enfin bon, ça a quand même pris 5 heures !!!
Résultat, j'ai maintenant un signal acoustique qui accompagne la vidéo et dont la hauteur caractéristique de la note -devrait- indiquer la vitesse de l'avion. On ne perd rien à essayer, n'est-ce pas ?   ;-) On va bien voir (ou entendre) dès que le vent se sera calmé. Vidéo du bidule en action:

Hourra !

Avant-dernière étape réussie, premier vol enregistré !
L'avion, a désormais été baptisé Shiver01 en l'honneur du généreux donateur de l'équipement vidéo !

Shiver01 a volé pour la première fois avec sa vidéo branchée. Le voici sur le terrain.

Le vol a été enregistré par l'ordinateur et le récepteur vidéo laissé à 1km de là. Le but était de voir tout de suite la portée possible de la vidéo. Evidemment, quel suspense en rentrant à la maison pour voir le résultat ! Vidéo :

Test HF

Or donc, tests de portée(s) et d'interférences.
Je laisse l'avion sur la terasse sous la surveillance de ma tendre avec un walkie-talkie. Je pars au terrain (700m "à vol d'oiseau" (hem)) avec la radio et le récepteur vidéo. Depuis là-bas, sur l'image vidéo, je vois l'hélice qui tourne doucement, par intermittence. Bizarre. Mais j'avais déjà vu que lorsque j'entourais de la main l'antenne de l'émetteur video, certains servos "tremblaient". Pourtant les fréquences radio et vidéo sont totalement différentes. Cela avait été résolu par un changement de canal vidéo. Mais la Spektrum DX7 change de canal à chaque allumage ... Il faudra donc vérifier à chaque fois, et au besoin la "cycler" pour obliger un autre canal.
Je reçois l'image sans problème et elle est belle. Le terrain est dans l'angle supérieur gauche.

Les coussins oranges dépassent des ailes (le bord noir puis jaune). Je vais recouvrir le cockpit de noir mat, le vert "bourdon" métalisé brille trop et comme on le voit ça dérègle la balance de lumière automatique de la caméra.

Selon ma belle, les commandes fonctionnent toutes également. Mais toujours ce moteur, qui démarre lentement par moment ... Revenu sur la terasse, je règle la télécommande pour avoir un zéro presque à 40% de la course au lieu des 15%. Peut-être que la marge va obliger le moteur à s'arrêter... à vérifier demain avec le changement de canal.

Etape : ajout caméra

Il est temps de passer à la version complète avec caméra. Je commande chez www.Hobbywireless.com : caméra SN777, émetteur et récepteur. J'aurais pu commander chez www.rangevideo.com, mais ils n'ont pas la SN777, très petite et d'excellente résolution.

Après 9 jours de patience (dont 5 perdus à Bâle bien entendu), je reçois le matos. Comme j'ai eu le temps de tout préparer sur l'avion, je n'avais plus qu'à câbler les éléments entre eux.

2h après : allumage émetteur et récepteur, ça marche !   Prêt au combat :

J'ai un interface USB de capture vidéo Bestek, ou iTek selon les sources, trouvé chez www.arp.ch pour 37 fs. J'y branche le récepteur vidéo avec un gros accu plomb/gel de 7Ah. Je connecte le tout sur monNetBook coiffé d'un gros cache noir, puis je pose le tout sur un trépied photo modifié en plate-forme.

Essais d'images sur la terrasse, et maintenant j'optimise les éléments côté réception. Lancement de VirtualDub, passage en mode de capture AVI. Je visualise en temps réel et VitualDub comprime à la volée en DivX.
Avec le réglage "Preview acceleration" sur "Interlaced - Frames", il n'y a pas de latence. Apparement l'avion serait pilotable en temps réel depuis l'écran de mon petit HP Mini1000 "Vivienne Tam". (écran 1024x576, 1.8GHz). Maintenant il faudra voir la portée de la télécommande, les interférences etc. !

Essais de la version motorisée

Quelques réglages et ensuite, direction le terrain, vols magnifiques. Le dimanche suivant, 40 minutes d'un seul trait. Aïe, j'oublie que l'accu n'est pas éternel !!  aaah l'avion dégringole sur une route, nez cassé. Je répare en 15 minutes avec 4 Q-Tips insérés dans des sillons, de la cyanoacrilate, et repeint. On ne voit presque rien, c'est hyper solide, et rien n'est déformé. J'ai eu chaud !

 

Quand on dit que la limite de dimension des "mousse" a été dépassée avec ce modèle de planeur, et que ce genre de modèle ne supporte pas le crash, c'est faux. Celui-ci a plongé hors de vue dans les arbres et les bâtiments sur plus de 15 mètres de hauteur, et ce sont les seuls dégâts. Mais j'ai eu peur de blesser quelqu'un ou de faire des dégats !

Il est temps de passer à l'étape "extension vidéo". Ajout d'un grand pylone avec un seul servo "pan" (le tilt est superflu), batterie, cablage. On sera à 2050 grammes lorsque la caméra et l'émetteur seront installé.

La zone de mousse entre les ailes est découpée (dans cette zone elle ne contribue pas à la solidité du fuselage). Le pylone en CTP est boulonné par 6 minuscules vis 6-pans à la clé d'aile en plastique. Un renfort de forme identique derrière, avec une entretoise, et le tout est très solide. On peut remettre les bouts de mousse prélevés, et le tout est de nouveau aérodynamique.
Maintenant il faut passe aux essais. Un bout de plomb pour simuler les éléments manquants, puis petit tour au terrain. Voyons si le monstre tient toujours l'air, et si le pylone influence l'aérodynamique. Pas de problème, peut-être plus de secousses de tangage avec les rafales latérales. Il vole à peine plus vite. Mais attention, il ne faut pas exagérer avec la vitesse, il se met à battre des ailes, exactement comme ceci. Alors on sort en vitesse les flaps, sinon il se désintègre !

2 fois 15 minutes de vol (sur 2 jeux d'accus) et des aterrissages façon "Hercules C130" !! Les flaps, bien réglés avec la profondeur, sont très efficaces, on peut prendre un angle d'attaque hallucinant. Faut dire qu'ils plongent de 60 degrés car j'ai pratiqué une incision supplémentaire dans l'aile pour augmenter le débattement.
Frein à main assuré, presque un coup de boule, et cela sans même configurer les ailerons en "butterfly". Après vérif des accus au retour, je n'ai brûlé de 40% de la charge. En fait il peut tenir les 30 minutes facilement même avec ce poids.

Le cularis d'origine (planeur pur sans moteur) a une charge alaire de 26 g/dm2. Lorsqu'il est, comme souvent, équipé d'un moteur + hélice + régulateur + batterie(s), on passe à 30g/dm2. Avec son équipement vidéo, il en est maintenant à 37 g/dm2. (2 LiPo 2.15Ah 3s et 1 LiPo 1.3Ah 3s !). C'est 42% de plus qu'une version planeur totalement passif, mais ce n'est que 23% de plus que la version habituelle à moteur.

Bon, on va prendre plus gros !!

Problème, l'AXN Floater-Jet a un délai de 3 mois chez www.HobbyCity.com (= HobbyKing.com ) ... à ce train-là, l'été serait passé !  Alors je me suis rabattu sur du plus grand. Chez Multiplex on trouve le Cularis, toujours en mousse, 261cm.

Je le commande chez www.eflight.ch, et 3 jours après, le montage commence. Je commande aussi une radiocommande chez Hobbycity.com, et pareil : 3 jours depuis Hong-Kong !!! Installation de la radio ( Spektrum DX7) et des 6 servos très facile.

 Apparement 2 récepteurs séparés, avec chacun un dipôle 2.4GHz. Pas mal pour se faufiler au travers d'interférences. Je mets un gyro sur la profondeur, un moteur 2815-850 kv de chez ProTronik (www.modelisme-new.ch au Landeron) avec une grosse hélice pliable 14x10. Environ 380 Watts de puissance. Deux accus LiPo Multiplex 2.1Ah 3s pour soutenir le tout, et on arrive à 1680 grammes.

Résultat, une magnifique base FPV que j'ai peint en jaune fluo comme un "Crash Test Dummy" !

Modèles idéaux de FPV

Après ces débuts, le FPV me trottait dans la tête. (First Person Vision, ou Flying Per Video ou ce que vous voulez !) L'EasyStar Multiplex s'y prête bien, mais il est trop cher et sous-motorisé.

J'ai découvert le CloudsFly, qui, visuellement, est tout à fait similaire mais plus moderne :

 

Disponible en suisse ici, mais 3 fois trop cher. Pourquoi ? Parce qu'il existe un clone, fait par le même fabriquant, mais sous un autre nom : l'AXN Floater-Jet. Tellement similaire que souvent la même déco orne les ailes ! Mais celui-là vaut 60$ ici :

Vidéo comparative avec l'ancien EasyStar Multiplex ici:

Pour compliquer le tout, Multiplex a entretemps amélioré l'EasyStar et fait une version "Pro Electric", avec un brushless au lieu d'un brushed. Pas cher, en plus. Ces 4 modèles font environ 130cm d'envergure, mais à mon goût c'est un peu petit. J'ai toujours aimé les grands modèles. Alors malgré ces avions en principe idéaux, j'ai encore cherché.
Par exemple, Multiplex a aussi un EasyGlider (1m80), maintenant décliné en version "Pro", et lui aussi copié en "EasyFly" (1m96) dispo ici pour 70$. Mais j'ai un peu peur de la solidité.

Et puis il y a le Cularis, dans le message suivant.

Au début était North American

Tout a commencé il y a 15 ans, avec un Mustang P51D dont le centre de gravité était mal réglé. Je ne l'ai pas fait voler, un ami au terrain l'a fait. Résultat, 4 kg de beau balsa et 400 heures de travail éclatés.

 

Puis plus rien, à part son (presque) frère jumeau qui m'observait d'un air narquois du haut de ses 190cm d'envergure depuis le plafond de mon salon pendant, donc, 15 ans.

Puis en 2007, les avions en mousse m'ont intéressé. J'ai (re)commencé à apprendre à faire voler un modèle réduit sur simulateur de vol, le RealFlight. Et ça marche ! Puis j'ai acheté un WingDragon IV pour m'entraîner en vrai sur le terrain. Avec succès !